Un passé historique marquant, des sonorités spécifiques, des mélodies plus conceptuelles, l’harmonie sonore, valorisation de l’instrumental, des styles et des instruments divers, la musique ancienne brille en authenticité. Composée avant la fin du XVIIIe siècle, la musique ancienne donne lieu aux premières partitions musicales. À travers l’évolution de cette musique d’époque, passant d’un caractère monodique à polyphonique, différentes périodes musicales se succèdent, dévoilant ainsi toute l’étendue de la musique ancienne.
La musique occidentale du Moyen-âge traduit plus de 800 ans d’histoire. Elle marque l’apparition des formes vocales et instrumentales, avec l’utilisation des quintes et octaves. Sacrés et vocaux, le chant grégorien de l’Église catholique romaine (fin du VIIIe siècle) et le trope de l’Église orthodoxe (courte prière chantée à la gloire d’un Saint), s’imposent durant cette ère médiévale.
La musique de la Renaissance (1400-1600) traduit une page musicale nouvelle. Tendances contrastées, sonorités pleines, mélodies simples, tierces et sixtes, consonance et dissonance…, traduisent un genre nouveau, ponctué par la prédominance de la musique franco-flamande polyphonique.
Esthétique, sophistiquée et inspirée, la musique baroque s’impose (XVIIe-XVIIIe), accordant de l’importance au contrepoint. Ornements, expressivité, improvisation, contrastes, tonalités polyphoniques et gammes tempérées s’invitent à la révolution baroque.
Entre 1750 et le début de la période romantique (1820), la musique classique s’est forgée et imposée. Caractérisée par une certaine rigueur, le genre classique présente des règles très strictes. Avec un sens prononcé pour la mélodie et l’harmonie simple, elle multiplie les modulations, accorde une place de choix à la mélodie accompagnée (Opéra) et se caractérise par des cassures, des contrastes rythmiques poussées.