La musique de la Renaissance, aux influences antiques romaines et grecques

La musique de la Renaissance (1400-1600) traduit une page musicale nouvelle. Tendances contrastées, sonorités pleines, mélodies simples, tierces et sixtes, consonance et dissonance…, traduisent un genre nouveau, ponctué par la prédominance de la musique franco-flamande polyphonique.

Le contrepoint atteint son apogée. La musique polyphonique sacrée s’affirme. Le madrigal prend ses aises avec plus de complexité. Le style polychoral (1550-1610) révèle des sonorités grandioses. La chanson polyphonique se diffuse (cathédrales du Nord à Anvers, Cour du duc de Bourgogne à Dijon). Le motet se réaffirme avec le compositeur italien Giovanni Pierluigi da Palestrina (1524-1594). La messe accompagne les rites religieux.

Une époque riche musicalement et ponctuée de genres spécifiques. Ainsi, la musique du Siècle d’or espagnol appelle à l’émotion et au mystique. La canzone, chanson provençale, s’inscrit en poème lyrique ("Voi che sapete" des Noces de Figaro de Mozart). La cantate, vocale et instrumentale, est magnifiée par l’allemand Jean-Sébastien Bach (1685-1750) et l’italien Antonio Vivaldi, virtuose du violon (1678-1741). Le madrigal reste une musique descriptive et qualitative.

À partir de ce moment, la musique se diffuse facilement à travers les tablatures avec l’invention de l’imprimerie (Gutenberg 1455). La musique de la Renaissance brille à travers cinq générations de compositeurs, dont Josquin des Prés (1440-1521), illustrateur de la polyphonie vocale. Son œuvre "Nymphe des Bois" connu un grand succès.

Divers instruments (flûte de pan, bombarde, cromorne, trombone, trompette, clavecin, orgue, tambourin, viole de gambe, viola da braccio, cithare, vihuela, violon) inscrivent de nouveaux sons à la musique de la Renaissance, avant de laisser place à la musique baroque.